La première fois où j’ai assisté à un atelier d’écriture, une chose m’a beaucoup surpris et beaucoup plu.
Nous avons commencé par imaginer un personnage, puis un autre, puis un conflit. Ensuite, nous avons écrit une scène. Et enfin… Anael nous a demandé de lire nos textes.
Je crois que mon visage a viré au rouge. Comment ? Lire une scène à peine pensée ? A peine écrite ?
Et puis l’un de nous a lu son texte (ou plutôt l’une d’entre nous, vu que j’étais le seul mec !). A travers sa voix, son intonation, j’ai été surpris de découvrir cette personne mise à nue, en quelque sorte.
Elle nous parlait avec son cœur.
Une grande tendresse, une grande sensibilité, je dirais même fragilité accompagnait chacune de ses phrases, chacun de ses mots.
J’ai été très touché. Émerveillé. Enfin, je découvrais un espace où l’authenticité était de mise. Où l’on pouvait se livrer dans toute notre nudité, dans toute notre vérité.
Plus tard, j’ai compris que l’authenticité était sans doute la qualité principale d’un écrivain, car c’est ce qui le rend unique. C’est en se dévoilant dans toute sa vérité qu’il plaira ou non.
Et c’est pour cela qu’il est le seul à pouvoir écrire ses livres, et que ces derniers seront toujours originaux, même si le sujet a déjà été maintes et maintes fois abordé.
Lorsqu’Alice m’a proposé une interview au sujet d’Aztèques, j’ai presque sauté au plafond. J’ai rencontré Alice au salon du livre de Paris, et ça a été une très belle rencontre. Je me suis livré à elle sans détour, en toute simplicité.
Aujourd’hui, je me sens capable de partager cette vidéo avec vous. Vous y découvrirez les coulisses d’Aztèques, ainsi que mon travail préparatoire sur la structure et la thématique.
Merci Alice de me donner l’occasion de présenter mon travail sur Aztèques !
Merci de nous avoir accordé votre temps.
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