« Zone 51, désert du Nevada. Elena, Jackson et Lasios sont les derniers survivants parmi les nombreux soldats envoyés par l’extérieur. Ils sont désormais les seuls à tenir tête à Dédale. Au fil des catastrophes et des pertes, Elena a su se montrer digne de son rang de chef de section. Son gain de maturité aura appuyé l’organisation réfléchie de ses priorités, au péril de sa propre conscience ou satisfaction. « L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs » … ou à savoir exploiter les capacités de chacun de ses hommes. Une fierté qu’Elena peut désormais exploiter avec confiance. Peu à peu, la jeune femme se rapproche de son objectif. Tandis qu’elle et ses deux compagnons s’enfoncent toujours plus au sein de l’œuvre à la recherche du SCADA, l’environnement se fait de plus en plus changeant.
D’abord, c’est un Dédale de plus en plus expressif au travers de son ouvrage. Sa fascination envers Elena est indéniable. La totalité des faits et geste de cette dernière sont étudiés au millimètre près, alors que le Maître suit son avancée et valorise ses efforts en interagissant avec elle, à travers la prison. Sera-t-elle suffisamment méritante pour se confronter à lui au terme de l’énigme finale ? Doit-il continuer de l’aider, ou l’empêcher de l’atteindre ?
Ensuite, c’est l’affaire Agellos, dont les conséquences prennent une ampleur sans précédent. Suite à la prise de parole du scientifique Epstein, le gouvernement prend les rênes sous la pression médiatique et la voix de ses citoyens. L’œuvre doit être évacuée. « Objectif : sauver un max de détenus. » Pour la énième fois, un commando est envoyé au sein de la prison ; à la vue de tous cette fois-ci. Quelles seront les conséquence d’une telle décision ? Combien de détenus peuvent-ils encore être considérés comme humains. Quels seront leurs agissements une fois sortis de l’œuvre ?
Car en effet, une véritable guerre civile voit le jour au sein du dôme entre les Sédentaires et Piégeurs ; sans oublier les adeptes de Lönke. Un soulèvement longtemps ruminé, malheureusement autrefois impensable faute de moyens. C’est ainsi qu’Elena agit comme le pilier de leur rébellion, loin de se douter des conséquences de ses convictions sur la société carcérale de l’œuvre.
Après un premier tome psychologique, suivi d’un second plus politique, le dernier volume de The Prison Experiment s’axe sur le comportement sociétal et fait de l’innovation technologique son parallèle maladroit. Un nouvel enjeu moderne soulevé par Eric Costa, auteur de la trilogie dont la complétude est certaine. «
Un grand merci aux Gourmandises Littéraires pour cette très belle chronique !
« Zone 51, désert du Nevada.
Un dôme immense, à la peau cuivrée, se dresse tel un monstre sous les étoiles.
Son nom : « L’Œuvre », prison expérimentale secrète dotée d’une intelligence artificielle.
Nul ne sait ce que recèle l’édifice depuis que la CIA en a perdu le contrôle. Que sont devenus les 5300 détenus, livrés à eux-mêmes après sept ans d’abandon ?
Un commando de douze hommes et une femme pénètre en secret dans ce labyrinthe mortel.
Leur mission : retrouver Dédale, son architecte, à n’importe quel prix.
Elena, hackeuse surdouée, compte bien percer les mystères de l’Œuvre. Elle ignore que cette mission l’emportera au-delà des illusions, face à ses peurs les plus folles, dans les tréfonds de l’âme humaine.
Son génie peut les sauver… ou les tuer.
Jusqu’où l’homme peut-il aller pour survivre ? »
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Eric Costa 