» Comme j’aime le dire, il est préférable de lire le premier tome pour mieux appréhender le second et dans ce cas-ci, cela s’avère nécessaire alors pour la piqure de rappel il suffit de suivre le lien qui vous mènera vers ma chronique sur le premier:
https://cocodelecturebelge.blogspot.com/…/the-prison-experi…
Me voilà toute contente de retrouver l’héroïne Eléna pour la suite de ses aventures dans cet univers très futuriste qu’est l’Oeuvre. Pour rappel l’Oeuvre est une prison expérimentale où les détenus doivent s’autogérer sans la surveillance de gardiens. Surréalisme ou Réalité à venir…. C’est la question que je me suis déjà posée lorsque j’ai lu le premier tome et je dois bien vous l’avouer je me la pose encore….
Dans ce tome 2, il y a 2 histoires en parallèle: la première celle d’Eléna et sa quête dans l’Oeuvre et la seconde se joue à l’extérieur de celle-ci et est du domaine du politico-journalistique (bon je sais pas si ça se dit mais moi je l’écris, je trouve que ça donne bien!!!).
Le décor de l’Oeuvre qui reprend la végétation de divers pays (flore et faune) est absolument bluffant de réalisme. J’ai bien senti que l’auteur a mis un point d’honneur à mettre le lecteur à l’intérieur de l’Oeuvre avec Eléna et pour ça il fallait pointilleux sur le moindre détail. Et il l’avait déjà fait dans le premier mais ici c’est encore plus pointu car il nous décrit les différents groupes qui y vivent comme autant préhistorique (ex: les groupes qui sont répartis sous divers noms tels que Sédentaires, Chasseurs, Cueilleurs… Vous comprenez?). Les différentes végétations sont dépeintes avec beaucoup de réalisme ainsi que les changements de temps, de météo. Je veux dire par là qu’on suit l’héroïne tout au long d’une journée ce qui implique des passages nocturnes. C’est très recherché. Bien entendu, elle n’est pas seule, elle est accompagnée de Chester et de Jackson. Ils ont chacun un but différent à atteindre mais ils sont plus efficace en groupe que seul face à tous ces prisonniers qui ont construit leur vie avec leurs propres règles. Hé oui, il y a les dominants et les dominés comme dans une meute. Mais est-ce qu’on parle encore d’êtres humains quand Eric Costa décrit ces hommes? A vous de le découvrir en lisant le roman. Il y a un fait indéniable c’est la loi du plus fort qui régit cette prison futuriste.
Eléna doit absolument trouver le créateur de cette immense prison qui ressemble à un microcosme. Dédale est le surnom de cet architecte complètement dingue qui a tracé les dessins pour la construction de cette prison. Est-il vivant ou mort? C’est une bonne question car pour pouvoir trouver la réponse, il va falloir résoudre des énigmes, éviter de se faire tuer et garder ses alliés et devoir faire front à divers rencontres qui ne sont pas toujours agréable.
Mais la deuxième histoire qui se joue au dehors de ce bâtiment est plus terre à terre. Un enjeu politique, dénonciation, prise de conscience. Agellos est un ancien chercher dans l’Oeuvre et a réussi à s’enfuir et veut faire éclater la vérité sur cette prison où les prisonniers sont livrés à eux-mêmes et expliquer leurs conditions de vie et ce qu’ils sont devenus en dévoilant un document qui prouve la véracité de ses dires mais à quel prix? Il n’est pas le seul, il a le soutien de son cousin et de certaines personnes mais après la conférence, quelles conséquences subira t il? On sait tous que le monde de la politique est rempli de requins, de prédateurs qui ne se laissent pas faire…. Dans ce roman comme dans la réalité, il y a des vérités qui ne sont pas bonnes à dire ou à divulguer. La politique préfère mettre la poussière sous le tapis et faire comme si de rien n’était mais si la vérité éclatait suite à des déclarations avec preuves à l’appui et que tout se retrouve en page une des journaux alors là c’est plus la même rengaine comme on dit.
C’est comme si on avait agité un drapeau rouge devant un taureau alors conséquences sont inimaginables. Cette partie du roman ne fait pas exception: les enjeux et les erreurs concernant l’Oeuvre sont dévoilés au grand jour et la politique n’aime pas ça.
Ce deuxième volet est tout aussi génial que le premier si pas meilleur. On finirait par croire qu’Eric Costa nous raconte une histoire vraie (on ne sait jamais) et je dois dire qu’une fois la tête dans le livre, il m’a été difficile de le lâcher même pour aller dormir car je voulais savoir ce qui allait arriver aux héros en tout genre de ce roman. Parfois je me demande si Eric Costa ne serait pas un visionnaire car souvent la réalité dépasse la fiction alors….. Mais je dois tout de même vous dire que je suis déçue et pas qu’un peu….Pfff comment vous dire….He ben m…. il va falloir attendre le troisième tome pour savoir la suite…. 😉
Très bon roman, très bien rythmé et avec beaucoup de logique, de suite dans les idées et une vraisemblance à s’en mordre les doigts… (je les ai compté, je les ai tous…mdr)… N’hésitez pas à le découvrir et je remercie Eric Costa pour m’avoir permis de lire cette histoire mais je le maudis de me faire patienter pour la suite… Alors à très bientôt j’espère.. »
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Je remercie de tout cœur Coco Delecture pour cet impressionnant travail d’analyse, qui j’espère a su vous donner envie de découvrir ce roman.
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« Zone 51, désert du Nevada.
Un dôme immense, à la peau cuivrée, se dresse tel un monstre sous les étoiles.
Son nom : « L’Œuvre », prison expérimentale secrète dotée d’une intelligence artificielle.
Nul ne sait ce que recèle l’édifice depuis que la CIA en a perdu le contrôle. Que sont devenus les 5300 détenus, livrés à eux-mêmes après sept ans d’abandon ?
Un commando de douze hommes et une femme pénètre en secret dans ce labyrinthe mortel.
Leur mission : retrouver Dédale, son architecte, à n’importe quel prix.
Elena, hackeuse surdouée, compte bien percer les mystères de l’Œuvre. Elle ignore que cette mission l’emportera au-delà des illusions, face à ses peurs les plus folles, dans les tréfonds de l’âme humaine. Son génie peut les sauver… ou les tuer.
Jusqu’où l’homme peut-il aller pour survivre ? »
Découvrir The Prison Experiment T2 :