» Un commando de 12 hommes et une femme pénètrent dans L’Œuvre, dôme immense, en zone 51. Un groupe de mercenaires : Elena, Lombardi, Basileus, Fields… tous recrutés pour leurs compétences spécifiques. Ils n’ont que quelques jours pour trouver, Dédale, l’architecte qui a construit cette prison expérimentale. Treize personnes ! Pas vraiment un chiffre porte bonheur puisque des pertes humaines sont à déplorer dés l’entrée dans la structure.
Comme les membres du commando, on est jeté sans préavis dans l’action. Il faut faire connaissance avec les membres du groupe, se repérer et comprendre la structure, se représenter les différents groupes encore au sein du Dôme. Il faut aussi s’adapter aux différents narrateurs : Elena, Agellos, Josh T. Arthar.
Tout comme Dédale a construit L’Œuvre, Eric Costa a construit son œuvre tel un labyrinthe. A chaque chapitre on ignore à quel groupe il va falloir faire face : le commando, les Sédentaires, les Chasseurs… Je ne vous parle pas de la faune et la flore qui changent d’une salle à une autre. La planète en miniature en zone 51. Bref, au début il faut s’accrocher car forcément il y a des liens qui vont nous être révélés. Le tableau va commencer à prendre forme tout comme chacun va trouver sa place.
La mienne est celle d’observatrice. Je me fais l’effet d’être comme I.A qui surveille le Dôme et son fonctionnement. Je vois des liens qui se créaient, d’autres qui se défont. Des personnalités s’affirmer. Des êtres que l’enfermement a radicalement changés.
Subir, se révolter, se dépasser, s’adapter … mais y a-t-il encore de l’espoir ?
C’est mon premier roman d’Eric Costa. Je découvre une écriture fluide et rythmée (chapitres courts, beaucoup de dialogue). Un style très imagé : la description des différentes salles (forêt, désert…) te fait entrer dans l’histoire, partager le sort des mercenaires et des autres.
Une fois passée la période d’incubation nécessaire à l’immersion dans le roman, tu lis avec avidité. Comme devant une nouvelle série télé dont tu attends la suite avec impatience, tu t’attaches aux personnages. Agellos est mon préféré, celui qui m’a apporté le plus d’émotion, j’ai mal pour lui. Que va-t-il devenir ? C’est sans compter sur l’auteur qui tel un marionnettiste fait vivre ce monde sous tes yeux. Il laisse tout le monde en suspension et inscrit le mot « FIN ». Impossible mais pourtant vrai. Il faut attendre le tome 2 pour connaitre le sort des prisonniers, des membres du commando, d’Agellos… Il parait qu’il est comme ça Eric Costa : il aime les séries !
Je remercie Eric Costa pour m’avoir confié son œuvre dont j’attends la suite avec avidité. »
Un grand merci à Miss Aline Li pour cette superbe chronique. Si tout va bien, le T2, qui devrait clôturer cette histoire, sortira en avril-mai 2019.
Résumé :
« Zone 51, désert du Nevada.
Un dôme immense, à la peau cuivrée, se dresse tel un monstre sous les étoiles.
Son nom : « L’Œuvre », prison expérimentale secrète dotée d’une intelligence artificielle.
Nul ne sait ce que recèle l’édifice depuis que la CIA en a perdu le contrôle. Que sont devenus les 5300 détenus, livrés à eux-mêmes après sept ans d’abandon ?
Un commando de douze hommes et une femme pénètre en secret dans ce labyrinthe mortel.
Leur mission : retrouver Dédale, son architecte, à n’importe quel prix.
Elena, hackeuse surdouée, compte bien percer les mystères de l’Œuvre. Elle ignore que cette mission l’emportera au-delà des illusions, face à ses peurs les plus folles, dans les tréfonds de l’âme humaine.
Son génie peut les sauver… ou les tuer.
Jusqu’où l’homme peut-il aller pour survivre ? »