Bonjour à tous,
Je partage avec vous cette interview, à l’initiative de Joëlle Marchal du site Les Lectures de Cerise, qui anime également un groupe de lecture Facebook intitulé Auteurs-Lecteurs : la passion des mots.
Joëlle est chroniqueuse littéraire et nous nous sommes rencontrés lorsque je cherchais des blogueuses pour faire connaître ma série Aztèques. Je la remercie de tout cœur pour son aide, son soutien et sa gentillesse. Avoir affaire à Joëlle est toujours un immense plaisir, et vous allez découvrir pourquoi en lisant cette interview…
« INTERVIEW AUTEUR
Eric COSTA
Lundi 9 juillet 18 h
JM : – Bonsoir à tous,
– J’ai lu récemment la saga « AZTEQUES » Harem (tome 1), La voie du papillon (tome 2), la Croisée des Mondes (tome 3) de notre ami Eric COSTA, qui a gentiment accepté de répondre à mes questions.
JM : – Bonsoir Eric
- Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « subir mon interrogatoire » ?
Eric : je vais très bien merci, les projets fleurissent, l’écriture me porte, je vis un grand bonheur créatif en ce moment !
JM : – Peux-tu, tout d’abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?
Eric : ingénieur de formation, j’ai toujours aimé écrire. Adolescent, j’écrivais des nouvelles de suspense avec mon meilleur ami.
Après être entré dans la vie active, je suis retourné vers cette passion, mais je voulais le faire de la bonne manière. J’ai donc suivi trois ans de cours de narratologie et beaucoup d’exercices pratiques avant d’oser publier mon premier livre sur Amazon. Il s’agissait d’un recueil de nouvelles étranges et fantastiques intitulées Réalités Invisibles. Depuis, j’ai publié les trois premiers romans de ma saga Aztèques.
JM : – Quels sont tes processus d’écriture de l’idée de base à la finalisation et en combien de temps écris-tu un roman ?
Eric : un roman me prend environ six mois.
Je commence par une idée, que je creuse, que j’explore et dont je vérifie au moins deux choses : elle doit me faire vibrer et elle doit s’avérer suffisamment originale pour pouvoir plaire au public.
Ensuite, je construis l’intrigue, d’abord seul, puis, lorsqu’elle est suffisamment développée, avec ma copine, Raquel (qui a été co scénariste sur les deux derniers tomes d’Aztèques et qui m’est d’une aide précieuse). Ensuite, j’affine les personnages, les conflits, la thématique, c’est à dire le message que je veux délivrer à travers l’histoire. Ce processus me prend plusieurs semaines.
Vient ensuite le temps de l’écriture de la première version ou V1, qui prend environ un mois, un mois et demi.
Puis vient la réécriture, qui peut durer jusqu’à trois ou quatre mois. Je retrousse mes manches et réécris toutes mes scènes en profondeur, je les creuse, les questionne, je les pousse au maximum de leur potentiel, j’essaie de tout rendre intentionnel.
Une fois cela fini (et le cerveau en feu!), je fais lire ma Vdef à Raquel et mes lectrices test quand je sens que le livre est prêt. Vient ensuite la dernière réécriture et les dernières améliorations. Une fois le livre jugé prêt, je commence le marketing, environ un mois avant la sortie.
Ouf !
JM : – Peux-tu nous parler de tes romans ?
Eric : La saga Aztèques est une fiction historique qui suit les aventures d’une jeune indienne arrachée à son village par des pillards, et plongée bien malgré elle dans un harem et une civilisation inconnue : celle des Aztèques. À travers ses yeux, nous découvrons un monde fourmillant de vie, d’intrigues, de manipulations, de luttes de pouvoir. Ameyal va devoir faire sa place et tenter d’assouvir ses ambitions de fille de chef et de trouver sa place dans ce monde nouveau.
A travers mes romans, j’essaie de plonger les lecteurs dans une expérience qui fait appel aux sens, et qui les surprendra à chaque seconde. Je travaille beaucoup mes rebondissements et tente de faire en sorte que le suspense soit aussi intense que possible. Rien ne doit être prévisible ! On m’a déjà dit qu’il est difficile de lâcher un de ces romans une fois commencé, et c’est pour moi un immense compliment.
Enfin, je souhaite délivrer, à travers mes personnages, des exemples de courage et de ténacité, de dépassement de soi qui, je l’espère, inspireront certaines et certains !
JM : – Que représente pour toi l’écriture et pourquoi es-tu devenu écrivain ?
Eric : Je ne vais pas vous cacher que l’écriture est un gros pan de ma vie. Un pan de plus en plus important. L’écriture est une passion qui me nourrit et me fait vibrer. Elle bout en moi et ne demande qu’à être délivrée. Parfois, lorsque je me sens « connecté », les mots glissent à travers moi, je suis premier spectateur de ce que j’imagine et mes doigts ont du mal à suivre le cours de mes pensées. Cela arrive lorsque l’histoire me choisit et c’est ce que je cherche à chaque fois.
Je rêve de pouvoir vivre de mon écriture un jour, et chaque lectrice ou lecteur marque un nouveau pas vers cet objectif. Rien ne sert de tricher, alors je donne tout, ni plus, ni moins, et les commentaires des lecteurs me le rendent au centuple. Merci à vous tous !
JM : – As-tu d’autres projets d’écriture et souhaites-tu nous en parler ?
Eric : Je fais une petite pause sur Aztèques et travaille actuellement sur un gros, gros projet intitulé The Prison Experiment.
Gros en terme de volume (il dépasse en taille tout ce que j’ai publié jusqu’à présent), mais aussi en terme d’univers qui fourmille d’idées, de réflexions, de suspense et d’action.
Ce livre raconte l’histoire d’une jeune médecin engagée pour une mission au coeur d’un des endroits les plus dangereux du monde : une prison expérimentale secrète.
Ce thriller technologique a lieu en huis clos dans un monde de violence et d’illusion dans lequel tout est possible, et Elena va devoir faire preuve de self-contrôle, d’inventivité et affronter non seulement les démons de la prison, mais également ses propres démons pour s’en sortir…
JM : – Comment fais-tu pour assurer la promotion de tes livres ?
Eric : C’est simple, je fais tout moi-même sur facebook, twitter, instagram (rejoignez-moi !), et sur mon blog https://costaeric.com, où je vous propose de vous inscrire.
Vous recevrez une nouvelle cadeau, potentiellement des livres dédicacés et nous pourrons faire connaissance. Allez-y dès maintenant !
JM : – Que penses-tu de l’édition numérique ?
Eric : c’est comme les sushis, j’adore 😉
L’auto-édition, c’est la liberté. On peut publier, dépublier, amender son livre comme on le souhaite. On peut choisir le prix et la part auteur est plus grande que dans l’édition traditionnelle.
Amazon est une vitrine internationale qui permet de mettre ses livres à portée de main de millions de lecteurs. L’équipe française est top, Ainara Bastard à sa tête. J’ai la chance de les connaître pour avoir remporté le concours du Speed-Dating en 2017 au Salon Livres Paris avec Aztèques T1 : Harem, ils sont d’une grande gentillesse et d’une grande aide pour tous les auteurs.
Vraiment, je conseille l’auto édition à tous.
JM : – Que lis-tu et quels ouvrages t’ont particulièrement marqué ?
Eric : je lis beaucoup de guides d’écriture, de romans et de nouvelles. Les ouvrages qui m’ont le plus marqués ces dernières années sont les Games of thrones, Sa majesté des mouches, L’Attrape-coeurs de Salinger, et pour les plus anciens Le Seigneur des Anneaux ou encore l’Affaire Charles Dexter Ward, de Lovecraft. Mais tout ça ne m’empêche pas de lire en ce moment Les Yeux Jaunes des Crocodiles, de Katherine Pancol, que j’adore !
JM : –As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et si non pourquoi ?
Eric : Je fais une dédicace tous les trois mois environ à Bordeaux centre, surtout n’hésitez pas si vous êtes dans le coin.
Inscrivez-vous sur ma Newsletter ou demandez-moi en ami sur FB, TWT ou instagram pour que nous puissions nous rencontrer !
JM : – En dehors de l’écriture quelles sont tes autres passions ?
Eric : Pour rester simple on va dire les voyages et les rencontres. Traverser un autre pays, une autre culture, découvrir, s’ouvrir, partager un morceau de truc bizarre avec un pêcheur sur une barque de l’autre côté du monde, par exemple !
Mon rêve serait de parcourir le monde en écrivant.
JM : – Quel est ton animal favori et ta couleur préférée ?
Eric : l’aigle (l’héroïne d’Aztèques se prénomme Ameyal, la fille de l’aigle), et le bleu (du ciel, de la liberté et du potentiel infini présent en chacun de nous, bien sûr !)
JM : – As-tu quelque chose d’autre à ajouter ?
Eric : Ecrire est une passion solitaire, je ne peux exister sans vous. Alors un grand merci du fond du cœur à toi Joëlle à Nathalie, Marie, Laurence, Blandine et tant d’autres, à ceux qui m’aident et me soutiennent. Pour les autres, n’hésitez pas à venir vers moi et faisons connaissance !
JM : – Merci, Eric COSTA pour ce partage fort intéressant, pour ta disponibilité et ta gentillesse. »
Voilà pour l’interview, merci d’avoir tout lu !
Si vous le souhaitez, je me ferai un plaisir de répondre à vos questions en commentaire de ce billet. Excellente journée à tous !