Aztèques : esclaves et sacrifiés

Mes recherches pour la saga Le Cinquième Monde continuent (Tome 1 : été 2015). Au plus je découvre cette civilisation, au plus je la trouve passionnante. Architecture, médecine, astronomie, arts… nombreux étaient les domaines où ils excellaient.

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Qui étaient les esclaves des aztèques ?

L’esclavage n’était pas celui que nous avons connu sur le Vieux Continent. Les esclaves étaient traités comme des êtres humains. Ils étaient respectés. Ils étaient vus comme « les enfants bien aimés de Tezcatlipoca« .

L’esclave aztèque pouvait avoir de nombreuses origines.

Un Aztèque pouvait devenir un esclave suite à une punition. Un meurtrier condamné à mort pouvait également le devenir. Un père pouvait vendre son fils comme esclave si le fils en question avait été déclaré incorrigible par une autorité.

Ceux qui ne remboursaient pas leurs dettes pouvaient également être vendus comme esclaves. Chaque aztèque pouvait lui-même se vendre comme esclave. Il y gagnait généralement une vingtaine de pièces d’étoffes ; ressource suffisante pour vivre toute une année. Ensuite, il rejoignait son nouveau maître. Cela concernait en particulier les joueurs et les ahuini (courtisanes ou prostituées).

Motolinía rapporte que certains captifs de guerre ; futures victimes de sacrifices humains, étaient traités comme des esclaves, avec tous les droits afférents, jusqu’au moment de leur sacrifice.

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Pouvait-on être esclave et sacrifié ?

Dans un billet précédent, j’expliquais que les esclaves jugés « incorrigibles » pouvaient être vendus comme futurs sacrifiés.

La notion d’incorrigibilité :
Orozco y Berra a signalé qu’un maître ne pouvait pas vendre un esclave sans le consentement de ce dernier, à moins que ledit esclave ait été jugé « incorrigible » par une autorité. (l’incorrigibilité a pour causes la paresse répétée, les tentatives de fuite ou la mauvaise conduite générale). Les esclaves jugés incorrigibles portaient un collier de bois fixé à des anneaux. Le collier n’était pas seulement symbole de leur mauvaise conduite, il était également destiné à rendre plus difficile une tentative de fuite à travers la foule ou dans des espaces réduits.

Toutefois, si un esclave parvenait lui-même à se présenter dans le palais royal ou dans un temple, il recouvrait sa liberté.

Lorsque quelqu’un achetait un esclave, il était informé de combien de fois cet esclave avait été vendu. Un esclave ayant été vendu trois fois ou plus pour « incorrigibilité » pouvait être vendu comme futur sacrifié. Un surcout s’appliquait alors.

 


 

Cet article présente une partie de mes recherches sur le monde aztèque dans le cadre d’une série d’aventures intitulée Aztèques.

Découvrez-la en cliquant ci-dessous :

Mexique, 1515.
Ameyal a treize ans. Elle est fille de chef. Lorsque des guerriers  envahissent son village natal, elle jure de tout faire pour les arrêter.

Ses aventures l’emporteront au cœur du monde Aztèque, dans un univers cruel et inconnu : le harem d’un mystérieux Maître.
Va-t-elle surmonter les épreuves qui la menacent et déjouer les intrigues des concubines ?

 Parviendra-t-elle à progresser sur le chemin de son ambition et de sa vengeance ?

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