Mes recherches concernant la saga Aztèques continuent (Tome 1 : été 2015). Au plus je découvre cette civilisation, au plus je la trouve passionnante. Architecture, médecine, astronomie, arts… nombreux étaient les domaines où les Aztèques excellaient.
Mon héroïne, arrachée à son village par des pillards aztèques, va être vendue ou offerte comme esclave. Je me propose ici d’étudier ce statut pour rester aussi réaliste que possible dans l’histoire que je prépare.
Dans la société Aztèque ou Mexica, les « esclaves » (tlacotin) constituaient une classe importante. Les tlacotin pouvaient être des captifs de guerre, généralement en sursis pour un sacrifice ou des volontaires préférant renoncer à la liberté pour ne pas devoir accomplir leurs obligations de citoyen.
Description :
Dans l’Empire aztèque, l’esclavage était très différent de ce que les Européens connaissaient dans leurs colonies dans la même période. L’esclavage aztèque était individuel et non héréditaire. Les enfants d’esclave étaient libres. L’esclave pouvait avoir ses propres possessions et pouvait même posséder d’autres esclaves. Les esclaves pouvaient acheter leur liberté, et pouvaient être libérés s’ils pouvaient prouver qu’ils avaient été maltraités ou s’ils avaient des enfants avec leurs maîtres ou s’ils se mariaient avec eux.
A la mort de leur propriétaire, des esclaves ayant été remarqués pour services exceptionnels étaient libérés, tandis que les autres étaient transmis aux héritiers.
Une autre manière pour un esclave de récupérer la liberté a été décrite par Manuel Orozco y Berra dans La civilización Azteca (1860). Si, au Tianquiztli (le marché ; le mot a survécu dans l’espagnol moderne : « tianguis »), un esclave parvenait à échapper à la vigilance de son maître et à courir en dehors des murs du marché jusqu’au palais de l’Empereur, ce dernier lui accordait la liberté. Il était ensuite lavé et recevait de nouveaux vêtements n’appartenant pas au maître. Comme toute personne non apparentée au maître pouvait elle-même être déclarée esclave si elle tentait d’empêcher la fuite d’un esclave, les gens n’essayaient généralement pas de freiner l’évasion.
Conclusion :
Nous voyons bien que les esclaves aztèques n’étaient pas du tout traités comme les esclaves européens à la même époque. Ils étaient beaucoup plus respectés. Ces recherches vont me permettre d’être plus proche de la réalité lorsque je traiterai cette partie de la vie de mon héroïne.
Cet article présente une partie de mes recherches sur le monde aztèque dans le cadre d’une série d’aventures intitulée Aztèques.
Découvrez-la en cliquant ci-dessous :
Mexique, 1515.
Ameyal a treize ans. Elle est fille de chef. Lorsque des guerriers envahissent son village natal, elle jure de tout faire pour les arrêter.
Ses aventures l’emporteront au cœur du monde Aztèque, dans un univers cruel et inconnu : le harem d’un mystérieux Maître.
Va-t-elle surmonter les épreuves qui la menacent et déjouer les intrigues des concubines ?
Parviendra-t-elle à progresser sur le chemin de son ambition et de sa vengeance ?
Merci Eric pour cette série d’articles passionnants qui nous permet de découvrir ou redécouvrir cette civilisation qui n’en finit pas de nous étonner. 🙂
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Merci Nadia pour tes encouragements !
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