Mes recherches concernant la saga Aztèques continuent (Tome 1 : été 2015). Au plus je découvre cette civilisation, au plus je la trouve passionnante. Architecture, médecine, astronomie, arts… nombreux étaient les domaines où les Aztèques excellaient.
Mon héroïne étant une femme, je me pose la question de la place des femmes dans la société aztèque. Il ne s’agit pas de faire de contresens historique ! Qu’en était-il ?
Les femmes bénéficiaient d’un certain nombre de professions dans la civilisation aztèque, parmi lesquelles prêtre, médecin, artisanes ou encore sorcières.
Toutefois, les femmes étaient principalement reconnues dans les communautés de tisserands ou parmi les producteurs d’artisanat. Certaines d’entre elles étaient même considérées comme des artisanes de prestige et gardaient le contrôle sur leur propre travail et le revenu qu’il générait.
Artisanat aztèque :
Dans les codex aztèques, nombreuses sont les images de céramiques et de sculptures de conceptions élaborées et colorées. Il y avait des spécialités textiles régionales, reconnaissables à leurs trames graphiques particulières. La plupart des motifs étaient géométrique, avec des images animales et végétales dans certaines régions spécialisée dans le textile.
Les colorants utilisés pour l’artisanat provenaient d’argiles bleues, d’ocres jaunes et rouge extraites d’insectes vivant dans le cactus nopal. Le violet provenait de l’escargot de mer Purpura Patula (lié au mollusque de Méditerranée Murex, à partir duquel les phéniciens avait fabriqué la pourpre utilisée pour les vêtements de luxe).
Lieu de travail :
Les femmes travaillaient principalement à l’intérieur de la maison. Elle s’adonnaient à la filature et au tissage de fil de coton, d’agave ou de Magay. Elles passaient également des heures à broyer du maïs entre les pierres pour faire de la farine. Elles étaient chargés d’élever des dindes et des chiens destinés à servir de nourriture.
A l’extérieur, les femmes se rendaient sur les marchés pour vendre ou échanger des pièces de tissus, des légumes cultivés à la maison ainsi que d’autres marchandises.
Conclusion :
Ces recherches m’ont aidé à éviter un contresens historique. Mon héroïne sera fille de chef, ce qui expliquera son ambition et le fait qu’elle considère qu’elle s’adresse d’égal à égal avec les hommes forts de l’Empire mexica de cette époque là. Je pense en faire une apprentie prêtresse, car cela lui donnera l’occasion d’utiliser la religion et les croyances pour se tirer de situations difficiles.
Et vous ? Avez-vous des choses à ajouter sur la position des femmes chez les Aztèques ? N’hésitez-pas à commenter cet article pour nous faire part de la façon dont vous voyez cette étonnante culture.
Cet article présente une partie de mes recherches sur le monde aztèque dans le cadre d’une série d’aventures intitulée Aztèques.
Découvrez-la en cliquant ci-dessous :
Mexique, 1515.
Ameyal a treize ans. Elle est fille de chef. Lorsque des guerriers envahissent son village natal, elle jure de tout faire pour les arrêter.
Ses aventures l’emporteront au cœur du monde Aztèque, dans un univers cruel et inconnu : le harem d’un mystérieux Maître.
Va-t-elle surmonter les épreuves qui la menacent et déjouer les intrigues des concubines ?
Parviendra-t-elle à progresser sur le chemin de son ambition et de sa vengeance ?