« Aztèques est une saga qui débute par la capture d’Ameyal, une fille de chef Huaxca, et par le massacre de son peuple par les redoutées armées aztèques.
Surnommée Regard de Jade en référence à la couleur de ses yeux, très rare dans ces contrées, Ameyal sera vendue pour devenir esclave dans le harem d’un seigneur ennemi qui a été dépossédé du trône suprême. Animée par une vengeance féroce, Ameyal va devoir employer toutes les ruses afin de survivre puis de s’élever dans la hiérarchie très ordonnée qui régit les lieux.
Humiliations, intrigues, trahisons, cruauté, afin d’assouvir sa soif de revanche, la jeune esclave devra traverser bien des épreuves physiques et psychologiques pour parvenir à ses fins.
Ça c’est l’aperçu très général de l’histoire. Et si vous pensez qu’il s’agit d’une romance, on en est très loin. L’héroïne va être emportée dans une aventure stratégique où la moindre erreur peut se payer d’une punition physique, de torture ou de mort.
L’auteur nous emporte avec lui dans un monde aussi fascinant qu’effrayant. Détaillant ce monde avec une précision étonnante, aussi bien en terme de société, de cultes, de botanique ou de gastronomie, rien n’est laissé au hasard tout au long des 4 tomes que j’ai parcourus.
Au fil des lignes et des chapitres, Eric Costa nous dévoile le monde aztèque sans épargner le lecteur. Le récit démontre une plume efficace et très informée d’un sujet qu’il est agréable de parcourir. Non seulement, l’histoire et les revirements de situations sont bien montés, mais le voyage qui nous est proposé au long des tomes est magique, tant il parvient à nous immerger dans cet environnement où petite et grande histoire s’entremêlent sans temps mort. Personnages et faits historiques réels accompagnent cette fiction d’une belle narration.
Et ce 4eme opus ne déroge pas à la règle. Par ailleurs, jamais le récit ne s’essouffle, dans aucun tome. Si l’auteur nous laisse un peu de répit au travers des descriptions très fournies (on ressent une connaissance et une passion avec une grande volonté de partage), notre attention sera immédiatement happée par le prochain coup d’éclat que prépare l’héroïne ou l’une de ses nombreuses rivales, tandis que nous tournerons avec avidité les pages afin de connaître la suite de chaque mauvais pas.
Le texte n’a rien de ronflant ou prétentieux, ouvrant nos yeux incultes sur une civilisation aussi étrange pour nous que le serait notre reflet pour elle. Intelligent, équilibré, le récit ne laisse rien au hasard, fluide, et je n’y ai pas relevé de coquille gênante. »
Un grand merci à Plumenlarmes pour cette excellente chronique !
Je vous recommande chaudement son compte Tweeter qui m’a fait découvrir de nombreux livres et voyager dans de nombreux univers post apocalyptiques ou heroic fantasy !
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REGARD DE JADE :
« Êtes-vous prêts à mourir pour incarner un dieu ?
Teotitlan, un an avant l’arrivée des Conquistadors,
Le prêtre brandit son couteau d’obsidienne, prêt à frapper. Le tambour-tonnerre déchire les oreilles de la jeune déesse ayant gravi la pyramide pour être sacrifiée.
Quelques semaines plus tôt,
Regard de jade, enfin favorite, règne sans partage sur le harem d’Ahuizotl. Sous la douceur de sa peau bat un cœur froid, avide de vengeance.
Laissez-vous emporter dans un grand voyage, un ailleurs et un autrefois caché au sein d’une civilisation aussi fascinante qu’effrayante. »