« Bonjour les Fadas,
Aujourd’hui c’est Eric Costa qui a accepté de répondre aux questions
1. Bonjour Eric Costa, pouvez-vous vous présenter ? Qui êtes-vous ? Avez-vous une activité professionnelle en parallèle à l’écriture ?
Bonjour Chantal, et merci de m’avoir proposé de faire connaissance. Disons que je suis un aventurier auteur. J’aime les voyages et l’aventure, et j’essaie de retranscrire mes découvertes et questionnements à travers mes écrits.En parallèle de l’écriture, je suis ingénieur dans l’Aviation Civile. Le côté d’ingénieur se retrouve, je pense, dans la manière dont je structure mes histoires et les intrigues très imbriquées que je mets en place. Il m’apprend aussi la concision, même si mes livres ont tendance à s’épaissir avec le temps…
2. Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ? Et si ce n’est pas trop indiscret, à quel âge avez-vous commencé à écrire ?
Un livre découvert lorsque j’étais adolescent : « Contes de terreur », de Robert Bloch. Je ne sais pas si vous connaissez, il s’agit d’un recueil de nouvelles allant de Poe à Hitchcock me semble-t-il. L’idée est de lancer le lecteur sur une fausse piste avec une histoire d’apparence ordinaire contenant un aspect extraordinaire que l’on ne comprend qu’à la toute fin. Nous nous sommes lancés un challenge avec mon ami d’enfance Jean Deruelle, qui joue un rôle important dans chacun de mes livres en tant que scénariste ou correcteur. Ce challenge était de faire pareil, voire mieux que les nouvelles de ce recueil. Nous n’avons sans doute pas fait mieux… mais cela a eu le mérite de nous lancer sur l’écriture, et cela a donné Réalités Invisibles, un recueil de nouvelles de ce type disponible sur Amazon.3. Quel genre d’histoires écrivez-vous, et quel est le titre du premier roman que vous avez publié ?Je ne me cantonne pas à un genre, j’aime apprendre et varier, et je pense que c’est bien pour le lecteur également. J’ai commencé par ce recueil de nouvelles fantastiques et étranges, puis enchaîné sur une saga d’aventures chez les Aztèques juste avant l’arrivée des Conquistadors (et pendant leur arrivée) J’ai ensuite écrit une trilogie dystopique sur le monde carcéral (The Prison Experiment) puis un thriller ésotérique sous forme de diptyque (À l’ombre du monde).
4. Combien de livres publiez-vous par an ?
J’essaie d’en écrire entre un et trois par an, mais ce sont les histoires qui décident, pas moi !
5. Etes-vous auto-édité ou êtes-vous publié par une maison d’édition ? Pourquoi ce choix ?
Je suis auto-édité car cela représente une totale liberté en termes de choix de genre, de couverture, en outre je peux uploader une nouvelle version de mes livres dès que j’en ai l’envie ou l’occasion (lectrice qui trouve une coquille, idée d’amélioration…) Mes livres évoluent sans cesse, je n’ai aucun scrupule à revenir dessus.Je reste ouvert si jamais une maison d’édition vient vers moi.
6. Lorsque vous écrivez, avez-vous une trame ? Faites-vous des fiches pour vos personnages ?
Mon côté ingénieur veut que je fasse des plans. J’essaie de travailler un maximum avant l’écriture, pour obtenir un résultat aussi fini que possible, et car il est beaucoup plus compliqué de retravailler un texte une fois qu’il est écrit que d’améliorer un plan. Malgré tout, le plan évolue avec l’écriture et l’on doit s’adapter. C’est ce qui fait la magie de la création ! Une fois la v1 terminée, je réécris par couche (par personnage, thématique, intrigue), jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant. Avec À l’ombre du monde je suis à plus de 15 versions…Pour mes personnages, je n’ai pas de fiche, je les construits dans ma tête tout au long du processus. Une fois que je les connais bien, je les réécris entièrement.
7. Vous-est-il déjà arrivé en cours d’écriture, de modifier radicalement l’histoire, de supprimer un personnage ou encore de modifier complètement la fin ? Avez-vous déjà proposé une fin alternative à vos lecteurs en leur donnant un lien internet pour la télécharger ?
Je ne modifie jamais totalement l’histoire car elle est pensée au préalable. Cela ne m’empêche pas de rester ouvert, à l’écoute de cette petite voix qui me souffle les phrases que j’écris. Ni d’écouter les critiques des gens qui m’entourent et de les prendre en compte. Au final, cela améliore certains pans du livre, la fin, le milieu, un scène, etc.Je n’ai pas encore proposé de fin alternative, mais c’est une bonne idée !8. Votre conjoint(e) a-t-il (elle) un droit de regard sur ce que vous écrivez ? Ecoutez-vous ses conseils ?Ma conjointe a entièrement construit mon dernier livre avec moi. Elle a critiqué et amélioré chacun de mes livres. Elle m’aide à sortir des ornières où je fais tomber mes personnages… Elle est très importante pour moi, c’est ma première testeuse…
9. Mettez-vous un peu de vous-même dans vos personnages ?
Ça m’arrive : Pour mon dernier, par exemple, j’ai mis un peu de moi dans le grand méchant, notamment le physique ! L’héroïne a le même âge que ma femme. Le héros s’inspire de mon ami d’enfance Jean Deruelle et porte le même prénom. Il est un peu plus coureur que lui quand-même. En résumé il y a un peu de moi et de mon entourage, mais cela reste des personnages de fiction.
10. Faites-vous appel à des bêtas-lecteurs ?
Toujours. J’ai une petite équipe : Jean Deruelle, Isabelle Cerelis, Claire Marquez, Nathalie Millet. Des personnes très généreuses et de confiance que je remercie une fois de plus. Love
11. Vous est-il arrivé de faire des rencontres « bizarres » dans les salons du livre ?
Certains éditeurs peuvent paraître bizarre ! En tout cas ils nous regardent bizarrement quand on vient les voir avec un bouquin… ce que je n’aime pas trop faire, j’ai l’impression de faire l’aumône !
12. Justement, à propos des salons, comment vivez-vous le confinement avec leur suppression ?
J’ai profité du confinement pour écrire mon dernier opus. Toutefois le contact avec les lecteurs, blogueurs et amis auteurs me manque. Vivement Livres Paris 2021 !
13. Enfin dernière question, avez-vous de nouveaux projets ? Un roman en cours d’écriture ? Une prochaine sortie ?
À l’ombre du monde, diptyque en deux tomes à paraître vendredi 11 décembre et courant février.
Le pitch :
« Une île grecque, un peu avant minuit…Ariane, sa fille et son mari se retrouvent enfin seuls sur la plage féerique de Myrtos. Lorsque la jeune historienne sort de l’eau, et qu’elle cherche les siens en vain, elle croit d’abord à une mauvaise plaisanterie. Mais quand toutes les preuves attestent qu’elle a voyagé seule et n’a jamais eu ni enfant ni mari, il ne reste que deux explications possibles.Soit elle a rêvé sa vie, soit on la lui a effacée.À moins de trois cents kilomètres de là, un homme accède à la plus haute fonction d’une Confrérie occulte. Il va enfin pouvoir se venger… »
Merci pour ces questions Chantal !
Merci d’avoir accepté d’y répondre. »
Un grand merci aux Fadas de lectures du 06 et à Chantal pour cette interview ! Si vous voulez tenter l’aventure, cliquez sur la couverture en-dessous !
« Une île grecque, un peu avant minuit
Ariane, sa fille et son mari se retrouvent enfin seuls sur la plage féerique de Myrtos. Lorsque la jeune historienne sort de l’eau, et qu’elle cherche les siens en vain, elle croit d’abord à une mauvaise plaisanterie. Mais quand toutes les preuves attestent qu’elle a voyagé seule et n’a jamais eu ni enfant ni mari, il ne reste que deux explications possibles.
Soit elle a rêvé sa vie, soit on la lui a effacée.
À moins de trois cents kilomètres de là, un homme accède à la plus haute fonction d’une Confrérie occulte. Il va enfin pouvoir se venger… »
Si vous aimez les héroïnes qui s’ignorent, les thrillers internationaux, les mystères archéologiques et le parfum sulfureux des sociétés secrètes, ce livre est pour vous.
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