The Prison Experiment T2 : chronique de Marie Nel

« 5,0 sur 5 étoilesUn second tome à la hauteur du premier !! hâte de lire la suite !

Comment vous dire à quel point j’ai été contente lorsque Eric Costa m’a contactée pour me dire que le tome 2 de Prison Experiment allait sortir. J’avais beaucoup aimé le premier tome que j’ai lu il y a six mois. Cette suite est dans la continuité du précédent, en terme de qualité d’écriture et d’histoire. J’ai été plus que ravie de retrouver Elena et les autres personnages et je me suis laissée entraîner dans leurs aventures une nouvelle fois sans me rendre compte du temps qui passe, complètement immergée dedans.

Je ne vais pas pouvoir vous parler à proprement parlé de l’histoire car ce serait dévoiler ce qu’il se passe dans le tome 1 et si vous ne l’avez pas encore lu au moment où vous lisez cette chronique, ce serait vraiment très dommage. Je n’aurais pas aimé qu’on me spolie et m’empêche de découvrir par moi-même.
Pour replacer les faits en gros, on suit un groupe de mercenaires dont Elena fait partie, c’est la hackeuse du groupe. Ils arrivent à rentrer dans l’Œuvre, une prison expérimentale en forme de dôme renfermant plus de cinq mille prisonniers, complètement rendus à eux-mêmes depuis que les autorités ont perdu le contrôle du bâtiment. Elena et son groupe doivent retrouver Dédale, l’architecte du dôme, afin de comprendre ce qu’il s’est passé. Ils vont devoir affronter le milieu hostile créé par l’homme à l’intérieur du vaste bâtiment, et affronter également la population carcérale, qui s’est regroupée en plusieurs factions ayant des rôles différents. Elena et ses collègues vont devoir survivre, vont-ils parvenir à retrouver Dédale et surtout s’en sortir…c’est une des questions que je me suis posée tout le long du premier tome, et il en a été de même pour le second.

Voilà donc un petit rappel et je n’irai pas plus loin. J’ai aimé retrouver Elena, l’ambiance que l’auteur a créée. La première chose qui vient à l’esprit quand on lit ces romans est d’être épatée par l’imagination d’Éric Costa. Il a créé un monde complet, avec les méchants et les gentils, plusieurs atmosphères à l’intérieur du dôme criantes de réalisme. Tout pourrait exister, on se trouve dans la zone 51 au Nevada, une telle prison avec une intelligence artificielle pourrait très bien exister et gardée secrète. À l’intérieur, on peut soit être dans le désert, soit dans une forêt tropicale, beaucoup d’espèces végétales ou animales y vivent, les climats ont aussi été recréés avec la chaleur du jour, le froid de la nuit, il y a un soleil où des étoiles artificiels. Bref, un monde complet et passionnant.
Les personnages sont eux aussi très bien travaillés. Vous avez des méchants, très méchants, des gentils qui peuvent trahir, il y a ceux qu’on ne veut pas voir mourir, ceux pour qui on a peur, ceux qu’on a envie de continuer à suivre et pour qui on craint parce qu’on s’attache à eux. Une galerie complète et très hétéroclite.
En commençant ce second tome, j’avais la légère appréhension de me perdre et ne plus savoir qui est qui. Je me souvenais très bien de la fin du premier et je savais où j’en étais dans l’histoire. Tout cela n’est resté que des craintes car dès les premières lignes, j’ai vite fait la liaison avec la fin du premier. Je me suis retrouvée au même moment, comme si je venais de quitter le dôme. Les personnages sont tellement marquants que je me suis vite souvenue de leur rôle à chacun, de ceux qui étaient encore en vie. Je me suis aperçue seulement en arrivant à la fin que l’auteur avait laissé une liste des personnages avec leurs fonctions et leurs groupes d’appartenance. Je n’en ai manifestement pas eu besoin.
Les chapitres alternent entre plusieurs personnages, comme dans le premier. Certains sont dans la prison, d’autres sont dehors, et il est très intéressant de suivre leurs déboires à eux aussi, et d’autres récits sont la retranscription d’un journal d’un détenu avant l’Œuvre, qui permet de comprendre la psychologie de certains après. Cette façon de relater l’histoire la rend totalement addictive, même si la fin de chacun des chapitres n’est pas toujours un cliffhanger, ce qui n’est pas plus mal, à mon avis. J’avais parfois hâte de retrouver certains personnages pour savoir au plus vite qu’il se passait. Il arrive tellement de péripéties que cela donne beaucoup de rythme à la lecture.
Mais bien sûr, tout cela n’aurait pas ce rendu sans la qualité d’écriture d’Éric Costa. C’est un pur régal. Il a une plume très visuelle, on arrive très bien à s’imaginer les décors, les lieux, les personnes. Il décrit sans lourdeurs, juste ce qu’il faut pour la bonne compréhension. Franchement, je verrai bien ce roman adapté au ciné ou à la télé. Il n’a rien à envier aux films du même genre. L’auteur a dû également faire un gros travail en amont pour être aussi précis dans les faits, que ce soit dans le milieu carcéral, ou après au niveau gouvernemental et tribunal. J’ai lu sur son blog que l’Œuvre était au départ une nouvelle, une idée qu’il a eu avec un ami, et qu’il a retravaillé pendant sept ans pour en faire ce qu’il nous livre aujourd’hui. Cela a dû représenter un travail de dingue ! Je suis assez épatée par cela.

Et évidemment, maintenant, je n’ai qu’une envie, lire le tome 3 et savoir enfin comment tout cela va se terminer. Cette fin de second tome est une fois de plus remplie de questionnements, j’ai laissé tous les personnages à des moments importants dans leur survie, de nouveaux éléments sont même venus faire leur apparition et il va être intéressant de les suivre. Je suis à la fois partagée entre l’envie de savoir le final et l’envie de rester encore avec ce petit monde, je vais être triste de les quitter une fois pour toutes. J’aime bien quand les romans me donnent cette impression que les personnages existent vraiment et qu’ils deviennent des amis…
Je pensais que cette chronique allait être courte, étant donné que je ne veux pas vous parler du fond de l’histoire, mais je vois que j’ai tout de même été un peu bavarde. Peut-être est-ce dû au fait que j’ai beaucoup aimé ma lecture et que j’ai envie que vous aussi vous découvriez ces romans. Le jeu de mot est facile, mais cette trilogie représentera une belle œuvre, elle aussi, complète, riche et variée. En tout cas, une chose est sûre, ce second tome est aussi passionnant que le premier et est à sa hauteur, exercice pas évident à réaliser quand le premier est déjà très bon. Maintenant, j’attends le grand final, je crois qu’il est prévu pour la fin de cette année. J’ai déjà hâte d’y être. Ces deux tomes sont chacun un coup de cœur, cette trilogie en sera un très gros, j’en suis convaincue.

Je tiens à féliciter Éric Costa pour la qualité de ses écrits et à le remercier pour ces moments de lecture intense qu’il me procure avec chacun de ses romans. Il me confirme qu’il existe des pépites chez les auto-édités qui n’ont rien à envier à leurs grands frères dans les maisons d’édition…
Si vous ne connaissez pas encore cet auteur, je vous invite vivement à le faire, je suis certaine que vous passerez un bon moment.
« 

***

Je remercie de tout cœur Marie Nel pour cet impressionnant travail d’analyse, qui j’espère a su vous donner envie de découvrir ce roman.

***

« Zone 51, désert du Nevada.
Un dôme immense, à la peau cuivrée, se dresse tel un monstre sous les étoiles.
Son nom : « L’Œuvre », prison expérimentale secrète dotée d’une intelligence artificielle.
Nul ne sait ce que recèle l’édifice depuis que la CIA en a perdu le contrôle. Que sont devenus les 5300 détenus, livrés à eux-mêmes après sept ans d’abandon ?
Un commando de douze hommes et une femme pénètre en secret dans ce labyrinthe mortel.
Leur mission : retrouver Dédale, son architecte, à n’importe quel prix.
Elena, hackeuse surdouée, compte bien percer les mystères de l’Œuvre. Elle ignore que cette mission l’emportera au-delà des illusions, face à ses peurs les plus folles, dans les tréfonds de l’âme humaine. Son génie peut les sauver… ou les tuer.
Jusqu’où l’homme peut-il aller pour survivre ? »

 

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