The Prison Experiment : chronique des Plumes de Prisci

 » Lorsque j’ai reçu ce Service Presse, je ne savais pas que le roman serait si gros… Je n’ai pas dit que j’avais peur ! J’aime les gros pavés, tant qu’ils sont intéressants. J’apprécie énormément la SF, même si ma préférence va vers le Fantastique, Fantasy, Dystopie etc… Mais le Thriller psychologique, c’est encore autre chose ! Bref. Ce roman avait tout pour me plaire. Un gros livre, un genre apprécié et un auteur charmant qui a accepté sans hésiter ma « candidature ».

Passons à l’histoire… Nous accompagnons une équipe de mercenaires qui tente de s’infiltrer dans un bâtiment très bien gardé. Il semble qu’ils soient assez expérimentés puisqu’ils savent comment esquiver les caméras, les pirater, défoncer une porte soudée et la replacer derrière…

En plus de nos mercenaires, nous suivons d’autres personnages tout aussi importants dans l’histoire. Pourquoi nous faire suivre leur vie ? On le sait assez rapidement. Une fois les bases posées l’auteur nous livre avec parcimonie les détails de la mission…

Dédale. Voici l’homme à trouver. Il se terre dans l’Oeuvre, ce bâtiment que les mercenaires ont infiltré. Il s’agit d’une prison d’un nouveau genre entièrement connectée à une intelligence artificielle, dont la CIA a perdu le contrôle. Les détenus y ont été envoyés sur la base du volontariat, mais ce n’est pas ce qui importe aux « soldats »… Ils veulent Dédale. Mort ou vif. Qui est-il ? Pourquoi est-il si important ? Que cache la CIA ? Nous avons le plaisir de trouver, dans ce récit, une femme, Elena. Elle est quelque peu malmenée par certains de ses « collègues ». Etant la seule femme, et au vu de ses habilités, il semble qu’elle ait du mal à se faire une place. Quant au chef de substitution… Une horreur. Si j’avais été Elena, j’aurais tenté de l’assassiner dans son sommeil…

D’autres personnages sont touchants. Ils se révèlent au fur et à mesure et j’aime ça.

Des créatures étranges… Aussi dangereuses que fascinantes. Qui sont elles ? Ou plutôt… Que sont elles ?!

Je ne peux pas en dévoiler davantage (vous allez me dire.. mais tu n’as rien dit !!) parce que tout ce qui arrive aux différents personnages est relié. Je ne peux pas dire qui est Dédale sans spoiler la mission des mercenaires… Je ne peux pas trop en dévoiler sous peine de vous gâcher le plaisir de découvrir cette histoire.

La seule question a se poser réellement est… Qui va survivre à cette Oeuvre ?

Dès les premières pages, nous sommes dans le feu de l’action. J’avoue avoir été un peu perdue. Puis, nouveau chapitre, nouveau point de vue… Une nouvelle fois perdue… Mais ce sentiment est vite effacé par la fluidité de la narration. Pourtant pas fan de la narration à la 3ème personne du singulier, je m’y suis vite faite et ait finalement beaucoup apprécié cette immersion en tant que spectateur.

Parlons de la couverture. Nous retrouvons probablement Elena ainsi que ce qui semble être l’Oeuvre. Un dédale… Il semble bien qu’elle soit l’héroïne de l’histoire, celle qui doit être mise en avant. Mais globalement, la couverture est sobre. Simple et efficace.

La Plume de l’auteur est fluide, percutante, maîtrisée… En même temps… après tout le temps passé sur ce roman je m’attendais à un tel niveau ! En effet, l’auteur explique le parcours de son roman. Son statut de base… et celui qu’il devient. Passer d’une nouvelle à une trilogie dont le premier tome fait plus de 600 pages c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire !

J’aime aussi à regarder l‘orthographe & co, et dénicher les fautes… Je dois être folle. Il s’avère qu’ici je n’ai pas noté de coquilles ou autre. Ce qui, d’une part, est quelque chose de notable quand on est auto édité, d’autre part, cela montre le professionnalisme de l’auteur.

Petit plus... les explications en fin de roman. Une liste des personnages et un descriptif rapide de qui ils sont. Le mythe au sujet de Dédale et d’autres choses encore. C’est toujours intéressant de connaître les inspirations d’un auteur et là… je ne suis pas surprise par ses choix mais impressionnée par ses recherches !

Conclusion

J’ai vraiment adoré l’histoire de « The Prison Experiment ». C’est posé, logique, fascinant. Bien sûr au début j’y ai vu du Divergent… Ou encore du Hunger Games et même du Labyrinthe ! Mais l’auteur y a amené son identité, ses recherches, son sérieux, et sa maturité. Un condensé d’actions et de rebondissements. Des questions à foison auxquelles il y répond au fur et à mesure, de manière totalement fluide…

Vous l’aurez compris, malgré le temps que j’ai pu mettre à le lire… C’est un nouveau coup de coeur pour cette année 2019.

Merci Eric Costa pour cet envoi et cette découverte ! »

Un grand merci à Amélie, des Plumes de Prisci pour cette superbe chronique. Si tout va bien, le T2, qui devrait clôturer cette histoire, sortira en avril-mai 2019.

 

Résumé :
« Zone 51, désert du Nevada.
Un dôme immense, à la peau cuivrée, se dresse tel un monstre sous les étoiles.
Son nom : « L’Œuvre », prison expérimentale secrète dotée d’une intelligence artificielle.
Nul ne sait ce que recèle l’édifice depuis que la CIA en a perdu le contrôle. Que sont devenus les 5300 détenus, livrés à eux-mêmes après sept ans d’abandon ?
Un commando de douze hommes et une femme pénètre en secret dans ce labyrinthe mortel.
Leur mission : retrouver Dédale, son architecte, à n’importe quel prix.
Elena, hackeuse surdouée, compte bien percer les mystères de l’Œuvre. Elle ignore que cette mission l’emportera au-delà des illusions, face à ses peurs les plus folles, dans les tréfonds de l’âme humaine.
Son génie peut les sauver… ou les tuer.
Jusqu’où l’homme peut-il aller pour survivre ? »

PLONGER AU CŒUR DE L’ŒUVRE

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