Je remercie Avis Polar pour cette nouvelle chronique de La Voie du Papillon, que je partage avec vous ici :
» Me revoici plongée dans la suite de « Aztèques – La voie du papillon » de Eric COSTA. Merci à lui de m’accorder sa confiance et pour l’exemplaire ebook.
J’ai pris plaisir à retrouver Ameyal et à poursuivre la lecture de son aventure au pays des Aztèques, au coeur du Mexique.
Dans ce deuxième tome, Ameyal quitte son rôle d’esclave pour rejoindre l’école du harem et tenter de devenir concubine, synonyme de liberté pour elle.
Plus sûre d’elle, et surtout plus déterminée que jamais à atteindre son but de devenir concubine, Ameyal s’est habituée à l’ignorance et au mépris de ce peuple plein d’ingratitude à son égard. Ce qui la rend encore plus vengeresque.
Ses ennemies, que la haine et la jalousie habitent, ont du soucis à se faire et le savent. Ameyal peut parvenir à ses fins.
La jeune femme a surtout compris que créer les bonnes alliances et manipuler ses adversaires peut l’amener à réussir son entreprise. L’énergie qu’elle déploie lors de son apprentissage aux règles très codifiées va s’avérer nécessaire pour contrer toutes ces rivalités qui menacent son ascension au pouvoir.
Patience et persévérance sont les maitres-mots de son éducation. La perfidie d’Izelka et de Tene ne suffiront pas à lui faire poser un genou à terre.
Ameyal a conscience que sa destinée est entre ses mains. Sa féminité s’affirme, son pouvoir de séduction avec. Jusqu’à tenter le diable et jouer avec le feu ?
L’auteur nous offre une riche documentation de ce qu’a été la vie et les croyances mystiques des Aztèques . Son sens du détail m’a impressionné. Toutes les informations à la fin du livre ne sont pas de trop pour comprendre l’univers dans lequel évolue Ameyal.
Je reste sur ma faim et ma frustration est grande lorsque le livre se termine. Sans doute parce que je suis accrochée à l’histoire et à son héroïne et que je ne veux pas la quitter. Que va-t-il arriver à Ameyal dans le dernier tome ? Sera-t-elle parvenue à devenir concubine ? Quelles épreuves attendent la jeune femme pour enfin être libre et heureuse ?
Je vous conseille vivement la lecture de ce deuxième opus. Laissez-vous entraîner sans retenue aucune dans cette histoire magnifique et prenante.
Extrait : Le regard d’Ameyal se détache du visage de la première épouse et se pose sur la flamme éblouissante d’une bougie. des questions qu’elle n’avait jamais osé se poser assaillent son esprit figé de stupeur. la fin possible de Xalaquia ? Son avènement ? Des alliées ?
Le nom de Regard de jade, prononcé par Pixcayan, résonne en elle d’une manière étrange, comme une vibration d’une puissance insoupçonnée qui lui échappe au moment même où elle tente de la ressentir. Comme si cette image de perfection existait encore quelque part, tout en restant évanescente, impossible à saisir. Comme si tout était déjà possible et pourtant déjà joué d’avance. »
— Par l’auteur d’Aztèques : Harem, roman lauréat du Salon du Livre Paris 2017 par le jury Amazon KDP —
« Je m’appelle Ameyal.
Autrefois, j’habitais un éternel printemps.
À présent, je dois servir ceux qui ont tout détruit.
Les Aztèques.
Personne ne peut s’échapper du harem. Je le sais, j’ai essayé. J’ai failli y laisser la vie et je suis devenue l’objet d’un chantage mortel.
Mon seul salut possible : devenir concubine. Je dois trouver un moyen d’entrer à l’école du harem, coûte que coûte, même si la loi me l’interdit.
Si je ne peux fuir par l’extérieur, je m’enfuirai par l’intérieur.
Je trouverai les moyens de venger mon village. »
Laissez-vous emporter dans un grand voyage, un ailleurs et un autrefois caché au sein d’une civilisation aussi fascinante qu’effrayante.