Un grand merci à Maya au Pays des Livres pour cette nouvelle chronique de la Voie du Papillon que je partage avec vous :
« ☆ Chronique ☆
Bonjour par ici 😘
Je trépigne d’impatience de vous faire découvrir une merveille 😍 pour ceux qui ne connaissent pas encore Les Livres d’Eric Costa. Voici mon avis sur la saison 2 d’Aztèques, La Voie du Papillon.
Je tiens également à remercier Eric, je ne pense pas qu’il le sache mais il fait partie des quelques premiers auteurs qui m’ont donné ma chance dans mes débuts de chroniqueuse 😉.
✒ Synopsis auteur
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« Je m’appelle Ameyal.
Autrefois, j’habitais un éternel printemps, comme le précise mon nom.
À présent, je dois servir ceux qui ont tout détruit.
Les Aztèques.
Personne ne peut s’échapper du harem. Je le sais, j’ai essayé. J’ai failli y laisser la vie et je suis devenue l’objet d’un chantage mortel.
Mon seul salut possible : devenir concubine. Je dois trouver un moyen d’entrer à l’école du harem, coûte que coûte, même si la loi me l’interdit.
Si je ne peux fuir par l’extérieur, je m’enfuirai par l’intérieur.
Je trouverai les moyens de venger mon village. »
Laissez-vous emporter dans un grand voyage, un ailleurs et un autrefois caché au sein d’une civilisation aussi fascinante qu’effrayante.
🖊 Mon avis
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Dans le premier tome nous avions quitté Ameyal qui allait enfin pouvoir toucher son rêve du bout des doigts, mais celui-ci fut balayé en l’espace d’un instant.
Dans cette suite, La Voie du Papillon, on retrouve cette civilisation aux moeurs barbares, avec des êtres avides de pouvoir et de richesse.
On en apprend plus sur le fonctionnement du harem, sur ses règles et sur la hiérarchie qui existe au sein des épouses et des concubines.
Ameyal évolue dans un monde cruel et corrompu où il est difficile de démêler le vrai du faux mais surtout où il faut se méfier de tout le monde. La compétition et la jalousie peuvent transformer l’être humain en un monstre sanguinaire. Ameyal le comprendra à ses dépens mais son instinct de survie l’aidera à surpasser les trahisons et les manigances.
On ne peut s’empêcher de s’identifier à elle, ce personnage principal est toujours aussi attachant et bien développé. C’est une battante depuis le début et on ne peut que souligner son courage et sa persévérance. C’est une héroïne forte malgré le sort qui s’acharne sur elle. Chaque pas qui la rapproche de son but lui apporte son lot de surprises et d’obstacles.
Et si ce qui lui semblait être une issue salvatrice devenait en réalité son pire cauchemar ?
Les personnages montrent leur vrai visage, des alliances se créent alors que d’autres disparaissent et Ameyal ne sera malheureusement pas épargnée.
Les descriptions du récit sont très importantes, nous enrichissons nos connaissances en même temps qu’Ameyal, que ce soit sur les rites et les coutumes Aztèques ou sur leurs arts. J’ai apprécié plus précisément les différents passages qui expliquent l’importance des couleurs et la façon dont on peut obtenir les pigments. C’est instructif et poétique à la fois.
J’ai retrouvé avec plaisir la plume directe et percutante d’Éric Costa, et l’intrigue est toujours aussi captivante. L’histoire est bien rythmée avec une bonne dose d’action et de rebondissements. Mon intérêt n’a fait que croître durant ma lecture et j’ai dû me faire violence pour refermer le livre à chaque fois.
Je persiste à dire que le seul petit bémol pour moi est le lexique qui se trouve à la fin du livre. Je préfère nettement des notes en bas des pages pour ne pas “casser” le rythme de la lecture.
La perfection n’existe pas mais en tout cas Éric Costa s’en rapproche dangereusement avec cette saison 2. Je re-signe les yeux fermés pour la saison 3. La Voie du Papillon est une vraie petite merveille qui se dévore avec frénésie tellement l’histoire est intense et addictive. »