Aztèques : le peuple Aztèque

Mes recherches concernant la saga Aztèques continuent (Tome 1 : été 2015). Au plus je découvre cette civilisation, au plus je la trouve passionnante. Architecture, médecine, astronomie, arts… nombreux étaient les domaines où les Aztèques excellaient.

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Comment était organisée la société aztèque ?
Aujourd’hui, je propose une présentation de la gamme de population la plus importante : le peuple.

dieu aztèque

Le maceualli (pluriel maceualtin)

Il était membre d’une fraction de la tribu, d’un clan, appelée calpulli. L’homme devait faire son service militaire et hommes et femmes devaient s’acquitter de diverses corvées pour l’État (entretien des chemins et des canaux, construction des monuments, des digues…). Il payait un impôt sous forme de tribut (une part du fruit de son travail par exemple). A son mariage vers 20-25 ans, le chef de calpulli allouait à l’homme une parcelle de terrain pour s’installer.
Malgré les barrières sociales, les représentants de la classe moyenne pouvaient, s’ils s’en montraient dignes, atteindre les plus hautes charges par la voie militaire, la prêtrise ou au service de la noblesse.


L’artisan
Orfèvre, joaillier, ciseleur de pierres, plumassier. Ceux qui travaillaient les métaux précieux, le jade, les turquoises, les mosaïques de plumes portaient le titre envié de tolteca. Ils se regroupaient dans un même quartier par corporations, chacune ayant son propre dieu et ses rites.

Ces métiers s’exerçaient de père en fils.
Les femmes se réservaient le tissage du coton, des fibres d’agaves et de la laine.


Les messagers

Postés sur toutes les routes, ces coureurs hors pair véhiculaient les informations sur de longues distances. Ils permettaient de tenir informer l’Orateur Vénéré de tout ce qui se passait à l’intérieur et à l’extérieur des pays de la Triple Alliance, et ceci plus rapidement que le courrier d’aujourd’hui !

La communication permettait ainsi à l’empereur d’être réactif et de traiter les problèmes avant qu’ils n’empirent.


Les pochteca (singulier pochtecatl)
Laissant le petit commerce aux maceualtin, ils détenaient le monopole du commerce extérieur de luxe.

Classe puissante en pleine ascension, ils s’imposèrent à la considération de la noblesse sous le règne d’Ahuizotl. Au fil du temps, leur importance s’est développée, et ils ont même obtenu qu’une fête religieuse leur soit dédiée, durant laquelle ils pouvaient faire sacrifier des esclaves achetés, considérés comme des captifs de guerrier.

A la fois commerçant avisés et combattants énergiques, ils n’hésitaient pas à servir d’agents de renseignement pour augmenter leur importance. Ainsi, ils pouvaient dessiner des cartes des pays étrangers, renseigner le pouvoir de Mexico sur les forces en présence. Véritables espions, ils n’hésitaient pas à se déguiser en territoire étranger et à parler la langue locale pour passer inaperçu.

Ils payaient l’impôt et, au contraire des nobles, ne portaient aucune marque ostentatoire de richesse. Ils n’étalaient en effet leur opulence que lors de magnifiques banquets de corporation auxquels pouvaient participer de hauts dignitaires. Leurs enfants pouvaient entrer au calmecac, sortes d’école supérieure dirigée par des moines auxquelles n’avaient pas forcément accès les enfants de maceualtin hormis s’ils étaient remarqués par un don ou une capacité particulière.
La profession s’exerçait de père en fils.

 


 

Cet article présente une partie de mes recherches sur le monde aztèque dans le cadre d’une série d’aventures intitulée Aztèques.

Découvrez-la en cliquant ci-dessous :

Mexique, 1515.
Ameyal a treize ans. Elle est fille de chef. Lorsque des guerriers  envahissent son village natal, elle jure de tout faire pour les arrêter.

Ses aventures l’emporteront au cœur du monde Aztèque, dans un univers cruel et inconnu : le harem d’un mystérieux Maître.
Va-t-elle surmonter les épreuves qui la menacent et déjouer les intrigues des concubines ?

 Parviendra-t-elle à progresser sur le chemin de son ambition et de sa vengeance ?

2 réflexions sur “Aztèques : le peuple Aztèque

    1. Eric Costa

      Merci Arnaud, je trouve cette culture de plus en plus passionnante à mesure que je la découvre. Je conseille de lire Azteca, de Gary Jennings : il s’agit des chroniques d’un aztèque imaginaire. Un grand travail de recherches a été mené par l’auteur. Je ferai un billet sur ce livre prochainement.

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