Extrait
« Tous ces gens qui vivent leur routine sans se douter de l’existence de l’Oeuvre ! Tous ces gens qui luttent les uns contre les autres alors qu’ils ont tout …
Comme si la prison n’était qu’une maquette miniature de l’extérieur. »
« Tout d’abord je remercie l’auteur pour m’avoir permis de découvrir ce premier tome.
Ce qui m’a d’abord poussée vers ce livre (au-delà de l’auteur que je connaissais déjà) c’est sa couverture. Je la trouve superbe. Elle résume bien le ton de l’histoire. Le résumé est tout aussi intrigant et je me suis plongée dedans. Mais je me suis perdue très vite. Trop de personnages, début un peu confus. Il m’a fallu une bonne centaine de pages pour réussir à vraiment rentrer dans le livre. À partir de là tout a été très vite et j’ai pris énormément de plaisir à ma lecture. Ce début trop long et confus m’aurait presque fait abandonner le livre si je ne connaissais pas l’auteur. Ici je savais le talent qu’il y avait derrière et je me suis accrochée. J’ai très bien fait. Je suis un peu dubitative sur l’emploi du présent. J’ai du mal avec ça. Mais c’est un point de détail.
Une fois que l’on connait mieux les motivations des personnages, il est devenu plus facile de s’y repérer. Il y en a pour tous les goûts. J’ai beaucoup aimé Elena et sa relation avec Lombardi. Elena ne manque pas de courage. Être la seule femme d’une équipe de mercenaires et entrer dans une prison laissée aux mains des prisonniers, c’est du courage sachant que notre jeune amie est hackeuse. Pas du tout le profil d’une guerrière. Petit à petit un nouveau profil se dessine et c’est un plaisir de voir ce personnage évoluer. Au-delà des mercenaires nous suivons trois autres personnages. Tout d’abord Jackson, dont je tairais l’histoire pour éviter le spoiler, qui part à la recherche de sa précieuse carte des lieux volés. Ensuite nous avons Agellos, le premier évadé de l’Œuvre, qui nous relate l’envers du décor, presque une origine story. Pour finir, il s’agit du journal d’un prisonnier avant l’Œuvre. Cette diversité nous permet de mieux appréhender la prison dans son ensemble. Les pièces du puzzle se mettent peu à peu en place mais il reste tellement de zones d’ombres que la suite du roman est très attendue.
Extrait :
« – Qu’est ce que c’est ? demande Hamilton. Des zombies ?
Lombardi secoue la tête :
– Vous vous croyez dans Resident Evil ? »
Le pour
- Le suspens
- La relation entre Elena et Lombardi
- Les différents point de vue
Le contre
- Début trop long
- L’emploi du présent
Pour conclure,
Un début difficile mais une fois ce cap passé ce n’est que du plaisir. Je ne peux que vous recommander ce premier tome d’une future trilogie. Au moment où j’écris ces mots, le tome 2 est déjà sorti.
«
Un grand merci à L’entre deux mondes pour cette superbe chronique !
Résumé :
« Zone 51, désert du Nevada.
Un dôme immense, à la peau cuivrée, se dresse tel un monstre sous les étoiles.
Son nom : « L’Œuvre », prison expérimentale secrète dotée d’une intelligence artificielle.
Nul ne sait ce que recèle l’édifice depuis que la CIA en a perdu le contrôle. Que sont devenus les 5300 détenus, livrés à eux-mêmes après sept ans d’abandon ?
Un commando de douze hommes et une femme pénètre en secret dans ce labyrinthe mortel.
Leur mission : retrouver Dédale, son architecte, à n’importe quel prix.
Elena, hackeuse surdouée, compte bien percer les mystères de l’Œuvre. Elle ignore que cette mission l’emportera au-delà des illusions, face à ses peurs les plus folles, dans les tréfonds de l’âme humaine.
Son génie peut les sauver… ou les tuer.
Jusqu’où l’homme peut-il aller pour survivre ? »