Au sein d’un harem, beaucoup de concubines ont été victimes de razzias ou d’actes de piraterie, mais certaines d’entre elles y entrent par choix, espérant y « faire carrière ».

Les plus belles femmes sont sélectionnées par la mère du Maitre. Il s’agit de trouver celles qui plairont à son fils et qui seront assez intelligentes et cultivées pour éduquer l’héritier de l’empire.

Chaque femme ne peut avoir qu’un fils. Ensuite, le Maitre ne pourra plus la toucher. Les princes héritiers vivent dans le harem. Au décès du maitre, l’aîné de ses fils survivants doit faire assassiner par strangulation ses demi-frères avec des cordelettes de soie. Sur l’autel de la raison d’État, de nombreuses passations de pouvoir se passent de façon cruelle.

Les femmes au pouvoir :
Au XVIème siècle, Soliman le Magnifique règne sur l’un des plus grands empires ayant jamais existé. Il épouse l’une de ses concubines, Hürrem, qui lui donne plusieurs enfants mâles. Le rôle du harem devient alors beaucoup plus politique.

La reine-mère transforme en effet le harem en antichambre du pouvoir. Elle l’utilise pour imposer un « règne des femmes » qui durera plus d’un siècle et y prend un pouvoir comparable à celui de Marie de Médicis en France à la même époque. Le harem devient alors un véritable État dans l’État où les fonctions les plus anodines comme le service du café devient un enjeu politique. Le nombre de concubines explose et passe à plus de 600 femmes. Certains successeurs de Soliman auront plusieurs dizaines d’enfants de femmes différentes.

En conséquent, nombreuses sont les concubines qui cherchent à séduire le Maitre lorsqu’il se rend au harem. Le massage, la danse, la musique et le sexe y sont essentiels.

Pour découvrir comment une femme peut prendre le pouvoir dans un sérail, je vous invite à découvrir tout cela dans Harem, le premier tome de ma série « Aztèques ».
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