Harem dérive du mot arabe harâm : ce qui est tabou, interdit par la religion (son antonyme est halâl : ce qui est permis par la religion).
Le harem désigne à la fois la suite de femmes qui entouraient un personnage important et leur lieu de résidence. Les harems étaient présents dans beaucoup de civilisations : Egypte ancienne, Chine impériale ou encore Empire Mexica.
Le harem est avant tout un lieu de plaisir où résident concubines et épouses officielles du Maitre, ainsi que les femmes qui ont été placées à son service de gré ou de force.
Les concubines ont pour tâche de donner des enfants au Maitre, et de le divertir par la musique, la poésie, la danse et le sexe. Si l’une d’elle lui donne un enfant, il peut choisir de l’épouser.
Le harem est également une école. Destinées à devenir concubines, les élèves étudient la couture, la cuisine, mais aussi les langues, l’histoire, la géographie, la poésie et la danse. Les femmes les plus âgées leur transmettent les codes de séduction, la façon de se tenir ou de se comporter pour plaire au Maitre. Les amours féminines sont tolérées, sans être avouées, car elles passent pour une forme d’initiation.
Vous pourrez découvrir tout cela dans Harem, le premier tome de ma série « Aztèques », à partir du 10 février prochain.
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