» Mon avis : J’ai tourné les dernières pages de cette trilogie, et c’est un coup de cœur pour l’ensemble. Même en tenant compte des petits points négatifs.
Dans ce troisième tome, on retrouve Elena, Jackson, Epstein, et surtout L’Œuvre. Cette prison expérimentale qui prend la place d’un personnage à part entière. Elena, toujours coincée à l’intérieur, va tenter de résoudre l’énigme finale afin d’atteindre l’architecte de cette prison et d’accomplir sa mission. Le chemin, qui était loin d’être calme jusque là, va devenir de plus en plus compliqué et de plus en plus dangereux.
Depuis le début, cette histoire me plaît. Elle tourne autour de 3 axes principaux : l’univers carcéral, la mythologie grecque et l’intelligence artificielle. Ce cocktail est vraiment sympa. Le résultat est original. Il amène à plusieurs réflexions philosophiques et sociétales. Mais si vous avez juste envie de lire un bon thriller sans forcément se poser toutes ces questions, ça marche aussi.
L’écriture est fluide et constante sur la distance. En effet, j’ai retrouvé ce même plaisir de lecture sur tous les livres que j’ai lu de cet auteur. Les chapitres sont suffisamment longs pour poser et faire avancer l’intrigue, mais aussi assez courts pour garder du dynamisme. On passe d’un personnage à l’autre. C’est assez classique, mais ça fonctionne bien.
Pour les petits points négatifs, je parlerais de l’inévitable histoire d’amour. Pour moi, ce n’est pas nécessaire. Je n’y voyais pas vraiment l’intérêt. Et vu la manière dont elle arrive, j’ai même eu la sensation que l’auteur partage mon avis. On dirait juste une sorte de passage obligé pour satisfaire un certain public. Mais ça ne prend pas beaucoup de place, alors j’ai supporté…
C’est donc un très bon final pour cette trilogie que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire, avec une vraie fin. Et ça j’aime bien. Ça ne veut pas forcément dire qu’il n’y a plus d’ouverture possible par la suite, mais les questions trouvent des réponses et le lecteur ne sort pas frustré de cette lecture de plus de 1500 pages.
Un grand merci à Eric Costa pour avoir partagé son œuvre avec moi. »
« Zone 51, désert du Nevada. Un dôme immense, à la peau cuivrée, se dresse tel un monstre sous les étoiles. Son nom : « L’Œuvre », prison expérimentale secrète dotée d’une intelligence artificielle. Nul ne sait ce que recèle l’édifice depuis que la CIA en a perdu le contrôle. Que sont devenus les 5300 détenus, livrés à eux-mêmes après sept ans d’abandon ? Un commando de douze hommes et une femme pénètre en secret dans ce labyrinthe mortel. Leur mission : retrouver Dédale, son architecte, à n’importe quel prix. Elena, hackeuse surdouée, compte bien percer les mystères de l’Œuvre. Elle ignore que cette mission l’emportera au-delà des illusions, face à ses peurs les plus folles, dans les tréfonds de l’âme humaine. Son génie peut les sauver… ou les tuer. Jusqu’où l’homme peut-il aller pour survivre ? »
Eric Costa 